Le mousse et l'écolier
Une quarantaine de personnes, jeunes et moins jeunes, sont venues à
l'auberge des Coûtas assister à la présentation de son roman par
Jean-Pierre MILPIED,
ancien instituteur et directeur de l'école de
Mailly-la-Ville.
En 1924, le naufrage du quatre-mâts barque finlandais Port
Caledonia, sur le rocher d’Antioche, à l’approche de La Rochelle, a
durablement marqué la mémoire des Oleronnais. Sur une période qui
s’étend du départ du Port Caledonia de Cardiff, le 3 mars 1924, jusqu’au
retour du Chili et son naufrage à Antioche le 2 décembre, soit neuf
mois plus tard, voici les témoignages parallèles de Markku et René : Pour
Markku, le mousse finlandais, c’est la vie à bord d’un grand voilier,
le chargement du charbon à l’aller, du nitrate au retour, l’équipement,
l’équipage, européen avant l’Europe, la route choisie, le passage du cap
Horn, le nitrate du Chili, les manœuvres… Pour René, le jeune
écolier de Saint-Denis, c’est la vie dans son village, la rencontre des
anciens, personnages souvent hauts en couleur, la pêche à l’écluse avec
son grand-père, la pêche à la sardine à La Cotinière avec son oncle. |
Après sa présentation, Jean-Pierre a commenté une série de photos anciennes relatives à la vie à Oléron, aux écluses à poisson, et bien sûr au quatre-mâts barque le « Port Caledonia » |
Port-Calédonia | | |
| | |
La conférence a été suivie d’un apéritif, et la séance de dédicaces, qui avait commencé à l’intérieur avant l’exposé, a continué ensuite sur la terrasse.
|