Résumé :
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Jean Anglade qui pendant un quart de siècle a partagé sa vie entre l'enseignement et l'écriture, et dont l'oeuvre comporte plus de soixante titres nous mène ici dans ses confidences auvergnates. Né dans la mouvance de la capitale de la coutellerie à Thiers, entouré des volcans de l'Auvergne, dans un monde d'artisans, de paysans, d'ouvriers, de besogneux, il nous conte son enfance : entouré d'une mère qui n'a jamais vieilli, d'un père disparu à la guerre de 1914 qu'il recherche toujours, d'un oncle coutelier, d'un beau-père charretier. Tous ces personnages d'avant 1914 et d'après sont à la fois hauts en couleur, simples et truculents, rustiques et poétiques. A lire ces pages si vivantes, on a tour à tour l'envie de sourire, quelquefois même d'éclater de rire. Il advient que l'auteur puisse nous tirer une petite larme. On est vraiment dans cette Auvergne captivante, attirante. On y fréquente un patois savoureux. On y entre dans des maisons. On se promène dans la campagne. On va à l'école des Frères comme à l'école laïque. On traverse l'entre-deux-guerres, les événements de 1940-1944. Puis, bientôt, le talent d'écrivain de Jean Anglade va faire son apparition. Jean Anglade retourne ici à son pays d'autrefois, fouille inlassablement dans son enfance qu'il n'a jamais vraiment quittée. Il sait admirablement évoquer la tradition tout en l'ouvrant sur les rêves et sur les réalités d'aujourd'hui. Un témoignage, un livre d'images, mais aussi un vrai roman.
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